Ghita Skali - Ce qu'on laisse
En partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas en France
Dans sa pratique, Ghita Skali s’intéresse aux mécanismes de production de récits officiels, aux histoires marginales ou censurées et à la manière dont les fictions s’immiscent dans les faits, et inversement. Lors de sa résidence, Ghita Skali souhaite développer un projet sur les objets qui restent après la mort. Ces choses, parfois anodines, qui deviennent des traces, des présences ou au contraire, des éléments qu’on cherche à oublier. Comme si ces objets déjà inertes et silencieux le devenaient encore plus. Dans son travail, Ghita aborde notre peur de la maladie ou notre rapport au deuil, ces ‘douleurs’ présentes dans différents contextes, que l’on aurait peut-être en commun. Cependant la classe, le genre, la race ainsi que d’autres marqueurs d’inégalités influencent et modifient nos rapports aux soins et aux vivants. Ces situations produisent différentes échelles de colères, d’amertume, d’injustice. Mais est ce qu’il y aurait quelque chose de l’ordre du commun dans la peine de perdre des êtres chers ?
Sessions mardi 3 et 17 février 2025
Vernissage samedi 11 avril à 11h
Exposition du 11 avril au 19 septembre 2026
Traversée de l’exposition samedi 16 mai, fête artistique et citoyenne du 14 juillet
Temps fort proposé dans le cadre du festival du Printemps de l’Art Contemporain PAC samedi 16 mai (programmation en cours)